Cantines scolaires Greenpeace veut 2 repas végétariens par semaine
L’organisation estime que « près de 70 % des écoliers mangent trop de viande » à la cantine. Ce qui la conduit à demander l’instauration de 2 repas végétariens par semaine dans les cantines scolaires.
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Ce chiffre, l’organisation le tire de l’enquête qu’elle a conduite sur la consommation de protéines animales à l’école. Avec ces données, elle a réalisé « une cartographie de la consommation de viande dans la restauration scolaire, ville par ville. Les cantines de 3 200 communes ont été renseignées, ce qui représente plus de 60 % de la population nationale des écoliers. »
« Des écoliers obligés »
Greenpeace n’hésite pas à écrire que « près de 70 % des écoliers sont obligés de consommer de la viande ou du poisson tous les jours ». Et que « la grande majorité des communes est très en retard et ne propose quasi jamais de repas végétariens ». L’organisation estime que la législation laisse pourtant une marge de manœuvre à l’introduction d’alternatives végétales.
« Promouvoir les alternatives végétariennes est essentiel, et ce dès le plus jeune âge, assure Laure Ducos, chargée de campagne pour l’agriculture chez Greenpeace France. C’est un enjeu de santé publique […] et environnemental puisque la surconsommation de viande a un impact dévastateur sur les cours d’eau, les sols, la biodiversité et le climat. »
Les députés en ligne de mire
Que propose Greenpeace ? Deux repas végétariens par semaine dans les cantines scolaires. Cette demande intervient alors que les députés commencent à examiner la loi sur l’alimentation. « L’introduction de menus sans viande ni poisson a été proposée à plusieurs reprises depuis le début des débats, mais le gouvernement y a systématiquement donné un avis défavorable ».
« Jusqu’à maintenant, seule une proposition a été introduite : la nécessité pour les établissements scolaires les plus conséquents d’établir des “plans de diversification de protéines”. Sans objectif chiffré, cela est trop peu ambitieux pour un projet de loi qui se veut être un levier d’action en matière d’alimentation durable. »
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